L’ancien candidat aux élections présidentielles de 2018, Martin Fayulu Madidi a, au cours de la séance de présentation des propositions de réforme de la loi électorale, martelé sur la responsabilité pénale des dirigeants de la CENI qui, d’après lui, s’affaiblie de plus en plus.

A en croire Fayulu, Corneille Nanga est responsable de la souffrance qui sevit la population Congolaise en générale, et celle de Beni en particulier.

« L’infirmation de la responsabilité pénale des dirigeants de la CENI face à leur implication prouvée dans la falsification des urnes, il faut qu’ils soient pénalement responsables. Comment voulez-vous qu’une personne qui dérange la quiétude de toute une population, qui est sous sanction des certains pays soit accepter devant l’Assemblée Nationale pour parler des réformes ? devinez-vous la gravité de ce qui se passe à Beni ? On allait déjà avoir une solution à cette guerre si Mr Nangaa n’avait pas fabriqué les résultats. Dans un pays où les hommes et les femmes on ne peut pas accepter que Nangaa parle devant l’Assemblée Nationale ; au moins qu’il y vienne pour demander pardon ». A déclaré le candidat malheureux.

Par ailleurs, Martin Fayulu fixe les prérogatives sur l’utilisation de la machine à voter, qui jadis était utilisé comme un instrument de fabrication des résultats, et propose quelques pistes de solution pour ne pas laisser le monopole de la publication des résultats à la CENI seule.

« Hormis les votes, la machine à voter ne peux servir que d’imprimante et dois être dépouiller de toute autre fonction telle que la transmission des données. La direction de la CENI était instrumentalisée à vite montrer les vrais résultats à la personne qui était sensée de les avoir. La CENI s’est décidé d’arrêter tout le processus, d’arrêter la compilation des résultats et de fabriquer d’autres résultats. Cela n’est pas acceptable ; raison pour la quelle nous avons exiger la vérité des urnes. Pour aboutir à cette vérité des urnes, nous exigeons la numérisation obligatoire des procès-verbaux et des fiches des résultats avant la mise en sachet. Cela fera en sorte que tout le monde connaisse les résultats par bureau, le nombre des votants, les votes valablement retenus et chaque candidat pourra se faire une idée sur le nombre des voix qu’il a obtenu. Le but poursuivi est de ne pas laisser le monopole de la publication des résultats à la CENI ». poursuit-il.