L’ancien Gouverneur de la province du Tanganyika, Zoé Kabila est traduit en justice par un collectif d’anciens ministres provinciaux du Tanganyika.
Dans une correspondance du maître Mokonkole Ebalesa Vénant l’un des avocats conseil, parvenue à notre rédactione, les anciens membres du gouvernement accusent le Gouverneur déchu de détournement des derniers publics destinés notamment au payement des arriérés de salaire des membres du gouvernement provincial et des indemnités de sortie des membres du gouvernement provincial de la mandature 2016-2021.
Ils ont déposé une plainte au Parquet général près la cour de cassation par le biais d’un de leurs avocats conseil, Maître Mokonkole Ebalasa Venant : « Avant la fin de leur mandat, le vice-gouverneur, faisant fonction d’intérim avait mené des démarches auprès du cabinet du chef de l’État actuel, en vue du paiement des arriérés de la rétrocession de 2017 et 2018 dus à la province du Tanganyika par le gouvernement central, et ce, sur base d’un tableau quantitatif élaboré pour dégager un montant total des arriérés du gouvernement central au gouvernement provincial du Tanganyika qui devaient résorber toutes les dettes, arriérés de salaire et indemnités de sortie. Ce payement ayant été effectif, cette somme d’argent a été virée de la Banque Centrale du Congo vers l’agence autonome de Kalemie dans la première quinzaine du mois de mai 2019. Et, à la remise et reprise entre les deux Gouverneurs, l’actuel gouverneur du Tanganyika avait connaissance de l’existence et de la destination de ladite somme d’argent », peut-on lire dans ce document.
Consécutivement à cette situation, ces anciens membres du gouvernement provincial de Tanganyika appellent ainsi le procureur général près la cour de cassation Kalemie à ouvrir une action judiciaire contre l’ex gouverneur déchu du Tanganyika ,Zoé Kabila pour détournement des deniers publics .
Il sied de rappeler que Zoé Kabila était le tout premier gouverneur de la province de Tanganyika dans le règne de Félix Antoine Tshisekedi, il a été déchu par l’Assemblée provinciale après une motion de censure contre lui .