La journaliste Tatiana Ossanga a été tabassée par la structure d’auto-défense de l’UDPS, parti au pouvoir, dénommée “Force du Progrès”, dans la ville de Kinshasa. Mme Ossanga, a été sévèrement frappée et est maintenant admise dans un centre hospitalier local.

Ce cas d’intolérance politique intervient après l’enlèvement de Gloria Sengha dont on ne connaît pas le lieu de sa détention. Ces actes de violence sont fermement condamnés par la communauté journalistique et les organisations de défense des droits humains. Ils témoignent d’un climat d’intolérance politique croissant et d’un grave recul de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.

Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour assurer la sécurité des journalistes et permettre l’exercice libre et indépendant de leur profession, qui joue un rôle essentiel dans une démocratie. L’impunité dont bénéficient trop souvent les auteurs de ces exactions doit également cesser.

A son actif, la Force du Progrès a saccagé le temple et l’Institut professionnel de l’Église locale (CBCO), cité des anciens combattants (CAC) en décembre 2023. Ces jeunes avaient également, durant la campagne électorale de décembre 2023, contraint le candidat à la présidentielle Franck Diongo à présenter des excuses publiques au Chef de l’Etat. Ce, après son enlèvement et son incarcération dans un lieu non identifié jusqu’à ce jour. Dans chaque activité de l’opposition, ils sont accusés de semer du désordre en s’improvisant pour affronter les manifestants.