Des réactions fusent de partout après l’arrestation de Salomon Kalonda, conseil spécial de Moïse Katumbi.

L’opposant et candidat à la présidentielle de 2023, Moïse Katumbi, dénonce une arrestation arbitraire et exige sa libération.

“L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de N’Djili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été amené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer ! “, a réagi Moïse Katumbi via son compte Twitter.

De son côté, Matata Ponyo un autre candidat président de la République et opposant au régime Tshisekedi, déplore la manière dont Salomon Kalonda a été arrêté.

“Voilà comment le collaborateur immédiat d’un opposant politique et candidat président de la République est traité en RDC. Voilà l’image d’un État de droit à Kinshasa. Quel jour un Congolais accepterait d’être collaborateur d’un politicien dans le pays ? La démocratie est morte”, a dénoncé Matata Ponyo.

Delly Sesanga, pour sa part, ne va pas par quatre chemins. Pour lui il s’agit d’un kidnapping avec un objectif clair. « L’ enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures ». Dans son message, il rappelle également « l’enlèvement » de son collaborateur Lens Omelonga « détenu depuis plus de 30 jours à l’ANR ».

Le Parti Ensemble pour la République annonce une communication portante « dans les heures qui viennent ».

Salomon Kalonda a été arrêté ce mardi 30 mai à l’aéroport international de N’djili, alors qu’il s’apprêtait à voyager pour Lubumbashi avec Moïse Katumbi.