Lors de la cérémonie officielle de la rentrée parlementaire de la session de mars ce mardi 15 mars à l’Assemblée nationale, le président de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso N’kodia a rassuré sur l’examen, par l’Assemblée nationale, de  la loi électorale et cela en se basant sur les contraintes évoquées par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans sa feuille de route pour les élections de 2023.  Des contraintes basées sur la légalité, la sécurité, le financement des opérations électorales, la volonté politique, la mutualisation des opérations d’identification et de recensement avec l’enrôlement des électeurs.

“ Ce débat risque de s’inviter à l’Assemblée nationale où seront examinés au cours de cette session d’une part la proposition de la loi modifiant et complétant la loi électorale et d’autres part le rapport annuel de la commission électorale nationale indépendante en application de l’article 28 de sa loi organique ”, a déclaré le speaker de la chambre basse du parlement.

Christophe Mboso N’kodia a plaidé pour le respect de l’indépendance de la centrale électorale.

“ Eu égard aux impératifs qui entourent la tenue d’un processus électoral crédible et apaisé, j’exhorte les institutions et autres structures au respect de l’indépendance de la Commission Électorale Nationale Indépendante”, a-t-il insisté avant d’inviter la représentation nationale à servir l’intérêt général qui doit guider leur exercice parlementaire et cela jusqu’à à la satisfaction de desideratas de la population.

A noter que, hormis les questions liées à l’organisation des élections, plusieurs autres sujets importants seront débattus durant cette session, notamment l’évaluation de l’état de siège; probablement aussi le remplacement de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale sans oublier une pétition en gestation contre Christophe Mboso N’kodia qui peut être sur la table à tout moment.