À la suite des échanges avec les confessions religieuses hier, le Président de l’Assemblée nationale leur a accordé un délai de 48 heures afin d’harmoniser leurs points de vue sur la désignation du prochain président de la Ceni.

Contacté par la rédaction de 24sur24.cd, une source nous confirme que “l’impasse persiste”.

Malgré ce délai supplémentaire, Catholiques et Protestants expliquent ne pas se soucier de la date limite du dépôt des PV.

« Il n’est jamais trop tard pour refaire ce qui a été mal fait. On ne peut pas voir se répéter les erreurs de 2018. Voilà pourquoi nous avons demandé à rencontrer le Président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions, avant tout », a confié notre source.

De leur côté, les 6 conféssions religieuses ayant désigné, unilatéralement un candidat, se disent ouverts à la discussion avec la CENCO et l’ECC mais « on a terminé le travail » et il n’y a pas de rendez-vous prévu.

En réaction, notre source s’étonne de l’attitude de ses pairs.

« Nous n’avons rien contre Mr Kadima. C’est un compatriote avec expertise. Mais on ne peut accepter qu’on fasse pression sur nous en disant c’est Kadima ou rien. Ce qui paraît curieux est que même les 5 confessions dont ce n’est pas le candidat, disent que c’est Kadima ou rien ».

Pour nous, réncherit notre source, « il y a une jurisprudence Malonda. Dans le cas de ce candidat, le Président Tshisekedi avait pointé la nécessité de considérer le consensus. Par bon sens, nous pensons qu’il devrait en être ainsi à ce stade ».

En rappel, mardi dernier après un manque de compromis au Centre interdiocesain, l’église Kimbanguiste, de réveil, musulmane, orthodoxe, armée du salut et église libérale s’était dirigée au siège de la CIME (Commission d’intégrité et de médiation électorale) où elles avaient désigné, tard dans la nuit, un candidat pour succéder à Corneille Naanga.

PM