Dans une déclaration faite à la presse, Benjamin Konga, responsable de Nouvel Élan fédération Sud-Ubangi se plaint de la situation désastreuse que traverse la population de cette partie du pays, conséquence logique, selon leurs propres propos, de “l’ingouvernabilité du pays”.

“ L’accès difficile aux soins de santé exacerbée du reste par la grève des infirmiers, l’échec de la gratuité de l’enseignement suite à l’impaiement des enseignants, et comme si cela ne suffisait pas les agents commis au contrôle de ce dernier exigent de l’argent. Ce que nous qualifions d’extorsion pure et simple. Au niveau de l’ESU, moins de 10 professeurs sont payés et les mauvaises conditions des vies ne permettent pas aux enseignants et professeurs de bien dispensés la matière. Le manque d’eau et électricité maintient les population dans pauvreté extrême”, a déclaré Benjamin Konga.

Et d’ajouter : “ L’insécurité avec les coupeurs des routes, et les braquages deviennent de plus en plus monnaie courante. L’enclavement suite à l’état de délabrement très avancé des routes de dessertes agricoles comme les routes MBUBAKABO, NGUYA, LIKAO pourtant d’intérêt vital pour les populations de la ville de Gemena, cause beaucoup des préjudices au panier de la ménagère, ajouté a cela l’impaiement des fonctionnaires de l’état ”.

Occasion pour ce parti politique du premier ministre honoraire Adolphe Muzito d’appeler la population congolaise à se lever pour faire face aux “pratiques inquiétantes du régime actuel”. Pour lui il serait , pour le gouvernement , “ incapable de trouver de solutions aux problèmes des congolais”.

Nouvel Élan s’étonne du fait que le pouvoir actuel n’ait pas un programme ni une offre politique assurant la survie du pays.