La décision du sommet de la Troïka de la Communauté de développement d’Afrique Australe (SADC) du lundi 08 mai en Namibie faisant état d’un déploiement d’une force de cette organisation dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo pour soutenir les FARDC dans sa mission de pacifier cette partie du pays, n’est pas sans préalable.

Pour la SADC, cette opération doit être précédée d’un développement par Kinshasa d’une approche pouvant permettre la coordination des nombreux déploiements déjà effectifs sur le sol congolais.

Hormis la présence depuis plus de 20 ans des casques bleus de l’ONU, l’on note aussi celles de plusieurs armées de pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) comme une force régionale ; l’armée kényane, ougandaise, sud-soudanaise, burundaise, et autre.

Ce qui pousse la SADC à exiger de la RDC la mise en place des conditions et des mesures nécessaires dans le but de faciliter la coordination des forces sous-régionales et des partenaires bilatéraux présent dans ce coin du pays.

A noter que, pour certain congolais, cette nouvelle option de la RDC se révèle comme une alternative à la mission de la force régionale de l’EAC qui selon plus d’un, ne pourrait pas empêcher les avancées de la force négative du M23.

PKTK