Il se tient ce weekend au Palais du peuple, loin des regards indiscrets autour du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, une messe politique qui regroupe le bureau de l’Assemblée nationale et les chefs des confessions religieuses du pays.
Toutes ces manœuvres ne sont innocentes à la désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui fait partie des questions brulantes de l’heure.
A l’ouverture de la session de mars à l’Assemblée Nationale, Mbosso avait insisté sur l’accélération du processus de la désignation des animateurs de la centrale électorale pour éviter le retard dans l’organisation des élections.
Sur les traces de Jeanine Mabunda, l’actuel président de l’Assemblée nationale opère en catimini en dehors de la conférence des présidents comme l’exige le règlement intérieur.
Cette manière de faire avait provoqué un tollé général après l’entérinement de Ronsard Malonda comme le choix des confessions religieuses pour succéder à Corneille Nangaa à la tête de la CENI.
Face à la gronde de la rue, le président de la République, Felix Tshisekedi avait imposé son veto en refusant de signer l’investiture de Ronsard Malonda.
Visiblement, Christophe Mboso ne fait plus de la réforme de la CENI, un préalable avant la désignation des animateurs. Pourtant, les langues s’étaient déliées au niveau de la classe politique et de la société civile pour exiger la reforme d’abord.
A ce sujet une loi portant sur la réforme de la CENI initiée par Christophe Lutundula souffre sur la table du bureau de l’Assemblée nationale.