Le ministre de L’EPST était face aux enseignants des écoles désactivées de la ville de Kinshasa, vendredi 03 décembre, dans son cabinet. Devant ses interlocuteurs, Tony Mwaba dit avoir compris le caractère légitime de leur revendication, mais s’oppose du fait que certains enseignants sont selon lui, influencés par des discours politiciens.

” Je comprends vos revendications qui sont légitimes, mais dites à ceux qui vous envoient, que je ne céderai à aucune pression de quelque nature, vous me demandez de dépolitiser le secteur éducatif, vous également ne suivez pas tous ces discours de politiciens”, a-t-il déclaré sur un ton menancant avant de leur annoncer la mise en place d’une équipe de contrôle dès la semaine prochaine pour régulariser la situation.

“J’ai trouvé un désordre dans le secteur, il fallait faire de réforme, ce n’est pas moi qui ai désactivé les écoles, c’est le résultat de la commission voulu par vous même enseignants car il existe beaucoup de fictifs dans le secteur, dès lundi, je vais déployer une équipe pour étudier les cas de chaque école, on ne peut pas sanctionner une école parce qu’elle est non viable, c’est de notre responsabilité entant que gouvernement de construire si pas rendre ces écoles viables”, a-t-il indiqué.

Tony Mwaba annonce à ces enseignants coupés de leur salaire depuis le mois de juillet dernier, qu’ils seraient sur la liste du mois de décembre.

” Je vous parle ici devant le Directeur de Secope, devant le directeur de paie et de madame la secrétaire général de L’EPST et mes services, à la fin de ce mois de décembre, vous serez réactivez sur la liste de paie pour les écoles dont les recours ont été traités, les autres, rassurez vous que vous serez payé manuellement”, a rassuré le ministre qui a été copieusement chahuté par ces enseignants, révoltés avant sa prise de parole dans une salle très électrique.

Insatisfaits de réponses du ministre au parlement, les enseignants des écoles désactivées de Kinshasa se sont mobilisés en milliers à la demande de leurs délégués pour déposer des mémorandums à la présidence, la primature et au cabinet du ministre, où ils dénoncent le silence du chef de l’État et du gouvernement quand à leur calvaire qui dure depuis juillet alors qu’on s’approche de fêtes de fin d’année.

Pour rappel, ces professionnels de la craie blanche ont bravé la pluie et la peur pour affronter les services de sécurité du ministère qui étaient obligés de procéder par de tirs de sommation pour disperser les manifestants qui tendaient de briser le portail du cabinet; toutes les entrées et sorties du cabinet sont restées fermer jusqu’à ce le ministre sorte pour rencontrer les enseignants manifestants.
A la fin de leur entretien, un contrôle physique et administratif a été initié sur demande du ministre pour déceler qui était enseignant dans quelle école.


Le tout se fait dans une marmaille où la secrétaire générale à L’EPST a eut des invectives avec quelques enseignants qui l’accusent de complice.

JP.