Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, de la modernisation de l’administration et de l’innovation du service public, Jean-Pierre Lihau a échangé, ce lundi 6 juin 2022, avec les chefs des confessions religieuses. Occasion pour le patron de l’administration publique de faire part, mieux, d’informer ces princes de l’église de la réforme portant basculement des retraités et rentiers civils du système octroyé vers le système contributif prise en charge par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État (CNSSAP).

La délégation des confessions religieuses avec à sa tête le révérend Dodo Kamba a été convaincu par les informations lui fourni par le VPM Lihau, d’où leur engagement à soutenir cette réforme.

“(…) Nous prenons l’engagement ferme de pouvoir vulgariser ce message, faire un travail de sensibilisation. Vous savez de telles initiatives ne sont pas seulement à louer, mais à soutenir en même temps. Je le dis avec mon cœur, vous ne savez pas combien à chaque fois que nous recevons nos fidèles qui se plaignent, des gens qui meurent pour avoir travaillé longtemps au niveau de la fonction publique sans avoir une rémunération convenable”, a lâché devant la presse, le révérend Dodo Kamba, avant d’ajouter : “ Si nous voyons une telle initiative en tant qu’hommes d’églises, nous ne pouvons pas rester indifférents et nous prenons la résolution, je le dis avec mon cœur, nous étions dans l’émotion d’entendre des choses”.

À noter que ce basculement vers la CNSSAP est porteur de bon nombre d’avantages, entre autres, il permet à l’agent retraité, comme bénéficiaire, qui sera payé au taux de la CNSSAP de voir sa pension revue à la hausse en moyenne entre 300% et 440% lorsque celui-ci était payé au taux de Kinshasa, et de 600% à 891% lorsqu’il était payé au taux de provinces. Cette augmentation devrait sensiblement améliorer son pouvoir d’achat ainsi que sin bien-être ; pour le gouvernement, c’est un moyen de dégager d’importantes économies de près de 28,5 milliards de Francs congolais par an, soit 285 milliards de CDF pour une période de 10 ans, avec comme conséquence logique, la mécanisation de autres agents publics non payés présentement.