Une femme à la tête du bouillant et stratégique ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), c’est le défi que vient de lancer le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à la nation congolaise. Marie-Thérèse Sombo, la quarantaine révolue, est celle qui a été choisie pour “guérir” un secteur qui semble battre de l’aile depuis quelques années.
La République Démocratique du Congo (RDC) de demain, c’est ce qu’on aura fait de la jeunesse aujourd’hui. Cette phrase a été prononcée par tous les présidents qui se sont succédés à la tête de notre pays. Cinquième président de la RDC, Félix Tshisekedi en a fait sienne. Très attentif au secteur éducatif, il a commencé par lancer le système Licence-Maitrise-Doctorat (LMD) depuis 2021. Comme pour relancer les réformes entamées par le ministre Mohindo, le chef de l’Etat congolais, a pensé faire appel, au sein du premier gouvernement de son second mandat, à une femme pour amener un nouveau vent à l’Enseignement supérieur et universitaire.

Connu pour sa ferme volonté d’associer les femmes à la refondation de la nation congolaise, Félix Tshisekedi a, peut-être, trouvé l’oiseau rare pour accélérer non seulement le nouveau système, mais aussi et surtout pour mettre en pratique sa vision dans ce secteur qu’il considère comme la colonne vertébrale du développement de la RDC.
Spécialiste en neurologie, Marie-Thérèse Sombo, affirme son entourage est décidée à prendre le taureau par les cornes afin de ramener de l’ordre dans un secteur qui n’a presque plus des repères. Avec le phénomène essaimage des universités, la nouvelle patronne de l’ESU est appelée à regarder les choses. Mais aussi, elle est invitée à décourager ces chefs d’établissements qui ont transformé des institutions de l’Etat à des boutiques privées.

“Mme la ministre ne ménagera aucun effort pour justifier la confiance que le chef de l’Etat a placé en elle”, a rassuré un membre de l’entourage de la ministre de l’ESU.