Ils sont venus de partout à travers le pays répondre à l’invitation du coordonnateur national du syndicat national des chefs de travaux et assistants de la République Démocratique du Congo, Synacass, René Mvutu Ngambele, pour évaluer, la grève sèche déclencher depuis le 05 janvier dernier, date à laquelle la rentrée académique 2021-2022 était fixée.

“Il était question pour nous d’évaluer la situation parceque depuis lors, le gouvernement ne réagit pas alors que le chef du gouvernement nous avait promis par ses services, ouvrir les discussions pour harmoniser les vues, nous avons décidés à ce jour d’aller déposer nos desiderata auprès du président de la République lui même, il pourra trouver solution, dès mercredi nous serons à la présidence pour déposer un mémorandum en tout respect de règle”, a déclaré le coordonnateur national du synacass qui pense ne pas baisser la garde dans la revendication de leurs droits les plus légitimes.
“Nous n’allons pas nous affaiblir, nous allons continuer à revendiquer jusqu’à ce nous obtenions le pourquoi de nos revendications ; nous organisons déjà un sit-in mercredi avec les délégués provinciaux, les 10 qui sont déjà à Kinshasa, nous allons déjà être là”, a promis René Mvutu ngambele.

Plusieurs délégués syndicaux parmi les quels ceux venus de Bukavu, de la Tshopo et de Haute Uélé dénoncent l’insouciance de la part du gouvernement central qui ne sait pas prendre ses responsabilités, deux semaines après le lancement de cette grève des les institutions Supérieures et universitaires de la République Démocratique du Congo.

Pour rappel, le syndicat national des chefs de travaux et assistants du Congo a déclanché une grève sèche à travers les institutions Supérieures et universitaires pour revendiquer l’amélioration des salaires et de travail.

Deux semaines après, aucun enseignement n’est dispensé dans ces établissements à travers le pays.

JP.