Plus de 110 écoles du district de Tshangu sont désactivées depuis juillet dernier. Information livrée par le coordonnateur du collectif des enseignants des écoles, qui a remis un mémo, lundi dernier, au président du Sénat.
Léopold Lutuyolo exige au ministre réparation de ces fautes administratives.
” Plus de 110, écoles désactivées dans la ville de Kinshasa, rien que dans le district de la Tshangu depuis le mois de juillet. C’est du jamais vu depuis dans ce secteur et Tony Mwaba a désactivé nos écoles sans raison valable Il parle des écoles fictives, nous connaissons tous, quand l’on parle d’une école fictive, c’est une école qui n’existe pas, nous avons nos bâtiments, nos arrêtés, nous avons de palmarès de résultats des examens qui datent de plus de 30 ans. Après enquête, il revient pour parler des écoles non viables “, s’est insurgé Léopold Lutuyolo.
Le collectif en appelle à l’intervention de l’IFG pour enquêter sur ce dossier
” Lui qui est censé connaître le droit, il ne maîtrise rien de l’administration. Où va notre salaire depuis juillet? Que l’IGF enquête sur le dossier”, a-t-il suggéré avant de projeter une action en justice contre le ministre.
Les négociations entre gouvernement et banc syndical en vue de désamorcer la crise qui ronge le secteur de l’éducation avec cette grève déclenchée depuis le début de la rentrée scolaire 2021- 2022, débute ce mardi 26 octobre.
Hormis la paie des nouvelles unités, l’harmonisation du barème salarial, tel que souhaité par le gouvernement, l’épineuse question des écoles désactivées par le ministre de L’EPST Tony Mwaba à travers le pays, sera à l’ordre du jour. Cette dernière question figure également parmi les revendications des enseignants.
JP.