L’Association Nationale des Établissements Publics et Entreprises du Portefeuille (ANEP) a organisé, ce mardi 13 décembre à Kinshasa, une réunion d’évaluation des missions de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans les établissements publics et entreprises du portefeuille de l’Etat.

Une organisation qui est, sans nulle doute, la réponse à la demande des participants du dîner-débat organiser le 15 avril dernier, laquelle voulait à ce qu’il y ait une évaluation régulière desdites missions.

Prenant la parole en premier, l’Administrateur Secrétaire Exécutif de l’ANEP, Patrick Ngulu, qui a rendu hommage aux victimes des atrocités perpétrées par le groupe terroriste M23 dans l’Est du pays, a résumé l’importance de cette rencontre qui se veut un moyen d’apporter de l’éclairage autour des missions de l’IGF au sein des entreprises publiques du portefeuille et établissements publics. Motif de satisfaction pour l’administrateur secrétaire exécutif de l’ANEP.

“ Avec l’implémentation de la bonne gouvernance, initiée par Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat, exécutée par l’Inspection Générale des Finances; nous avons constaté une amélioration considérable de la gouvernance des établissements publics et entreprises du portefeuille : les dépenses sont scrutées dans le respect de plan de trésorerie réaliste ; le recrutement du personnel est fonction des besoins des entreprises ; le paiement des créances dues à l’administration fiscale et aux partenaires est régulier”, a déclaré Patrick Ngulu, avant de poursuivre : “ Aujourd’hui, le monde a compris que ces entreprises et établissements publics ont un propriétaire qui est l’Etat congolais. Il va sans dire que l’Inspection Générale des Finances y est pour beaucoup”.

L’ANEP n’a pas manqué de plaider la cause des établissements publics et entreprises du portefeuille qui, bien qu’ils honorent leurs obligations fiscales, sont victimes de non-paiement par l’État de ses dettes.

“… l’ANEP estime qu’au moment où le Gouvernement de la République est entrain de gagner son parti de mobilisation, comme jamais auparavant, des recettes ; il est plus que temps de penser au paiement de la dette de l’État aux établissements publics et entreprises du portefeuille. Point n’est besoin de rappeler que les entreprises telles que la SNEL, la REGIDESO et la SCTP, etc. se retrouvent aujourd’hui dans des difficultés énormes suite au non-paiement desdites créances”.

Prenant part à cette réunion en sa qualité d’Inspecteur Général des Finances, chef de service, Jules Alingete a expliqué la raison de sa présence.

“ Nous sommes venu répondre à l’invitation de l’ANEP qui nous a demandé de venir échanger avec tout les mandataires publics sur les modalités de contrôles de l’IGF auprès des établissements publics et entreprises du portefeuille de l’État. Des échanges qui visent à instaurer un climat de collaboration beaucoup plus propice entre l’IGF et les mandataires publics afin de porter le même langage dans le travail qui est entrain d’être fait pour l’intérêt de la République Démocratique du Congo ”, a-t-il dit avant de reconnaître que beaucoup reste à faire.

L’Inspecteur Général des Finances, chef de service a saisi cette occasion pour inviter les mandataires récemment nommés de doubler d’effort afin de maintenir l’élan de redressement.

A noter que, y étaient invités, les PCA, les DG, les DGA, les Administrateurs non actifs, les Directeurs financiers les responsables d’audit, les comptables, les trésoriers, les charges des questions juridiques, les fiscalistes et les PDSN des établissements publics et entreprises du portefeuille.

PKTK