Les députés nationaux membres de la commission Environnement, Tourisme, Ressources naturelles et Développement durable (ETRDD) de l’Assemblée nationale ont auditionné, ce samedi 4 septembre la vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable en rapport avec la pollution des eaux des rivières Kasaï et Tshikapa.

Répondant aux préoccupations de cette commission, Eve Bazaiba fait état d’une destruction totale de la biodiversité aquatique; la société à la base de cette pollution a été identifiée et a reconnu les faits.

« L’eau commence à ‘éclaircir doucement, mais cela n’exclut les matières toxiques parce qu’il n’y a plus de poisson. Nous avons testé avec la pêche. Il y a eu destruction totale de la biodiversité aquatique. Le problème qui se pose actuellement c’est celui de la restauration de l’écosystème aquatique.

La grande avancée dans ce dossier Il s’agit de Catoca Mining et le gouvernement angolais est amplement informé de la situation. Ce qui constitue une étape importante dans le processus de réparation.


Cette catastrophe écologique a fait des victimes dont le nombre augmente. De 403 victimes au départ, la division provinciale de santé renseigne un total de 4 502 victimes dont 12 décès sans oublier les éruptions cutanées et des cas de maladies génitales”, a-t-elle déclaré.

Au regard de cette catastrophe écologique, la VPM Bazaiba devait répondre à deux préoccupations majeures, à savoir quel expert du ministère est descendu sur le terrain ? les preuves ne risquent-elles de disparaître vu la lenteur et le retard de la réponse face à cette catastrophe ?

En réponse à ce questionnement, Eve Bazaiba a fait savoir que le coordonnateur provincial de son ministère a sonné l’alerte, quelques jours après le constat de pollution des eaux de ces deux rivières, à travers sa lettre n°031/EDD/CP/PLK/KSAI/2021 du 10 août 2021.

La communauté a été alerté par la décoloration des eaux, la mort des poissons, hippopotames et autres mammifères. La société auteur de cette pollution s’appelle Catoca Mining et le pays d’où est partie cette pollution est connu, c’est la République d’Angola.