La première prolongation après le dépôt du rapport de non consensus et la deuxième depuis le début des négociations au sein de la plate forme des confessions religieuses a expiré hier. Mais, sur demande de Marcel Utembi qui a rencontré Mboso, un délai supplémentaire de 48 heures est accordé aux confessions religieuses pour qu’elles s’entendent sur la désignation de la personne devant succéder à Corneille Naanga.

Mais, rien ne semble rassurer que cette énième prolongation permettra à aboutir à un consensus, tant est que les positions des uns et des autres ne s’accordent toujours pas.

” Quand on examine la nature de la crise qui bloque la désignation du candidat-président CENI, d’aucuns peuvent comprendre qu’il y a toujours trop de pesanteurs entretenues que même toutes ces prolongations obtenues pour un consensus risquent de ne servir à rien” écrit l’ECC ce matin dans sur son compte Twitter.

Le bon sens, relève l’ECC, voudrait que la convocation d’une plénière de la plateforme des confessions religieuses ne soit décidée par la “majorité des membres” qu’en cas d’empêchement de son Président et de son Vice-Président. Or le Président est là. Donc la convocation faite par les 6 (groupe de Dodo Kamba) pose déjà un problème.

” Pour le bien du Congo, notre pays, nous voulons que nous, les confessions religieuses, trouvions très vite un plus large consensus sur la désignation du candidat-président de la CENI. Malheureusement, il s’observe encore et toujours une volonté de nuire aux efforts pour le consensus”, regrette l’église du Christ au Congo qui espère quand-même que le bon sens puisse être au dessus de tout.

” Il y a de bonnes raisons de toujours garder la flamme l’espoir de voir le patriotisme et les valeurs triompher de nos intérêts”.


PM