La publication des résultats provisoires des élections législatives provinciales par la Commission Électorale Nationale Indépendante vient d’accélérer le processus de mise en place de nouveaux dirigeants à la tête des institutions provinciales en République Démocratique du Congo. Selon les dispositions de l’article 15 de la loi N°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, la convocation des sessions extraordinaires au sein des assemblées provinciales interviendra le lundi 05 février 2024.

« L’Assemblée provinciale se réunit de plein droit en session extraordinaire le quinzième jour suivant la proclamation des résultats des élections provinciales par la Commission Électorale Nationale Indépendante en vue de l’installation du bureau provisoire dirigé par le doyen d’âge assisté des deux membres les moins âgés. Avec comme mandat : la validation des pouvoirs; l’élaboration et l’adoption du Règlement intérieur; l’élection et l’installation du bureau définitif », stipule l’article 15 de ladite loi.

La séance d’ouverture, poursuit l’article précité, est présidée par le fonctionnaire le plus gradé de l’administration de l’Assemblée provinciale. Cette session qui s’ouvrira également à Kinshasa et à la suite du fiasco des dirigeants à l’Assemblée provinciale de la capitale tout comme au gouvernement provincial lors de la législature 2018-2023, sera scrutée de près dans l’opinion en ce qui concerne les profils de ses futurs dirigeants. Visiblement, le parti présidentiel ne jure que de prendre la tête de la ville de Kinshasa, en vue de donner une nouvelle image de la capitale.

Il sied de noter que, l’Assemblée provinciale de Kinshasa doit avoir 48 élus au total, les 44 étant déjà connus, les 4 autres seront issus des chefs coutumiers conformément à la loi électorale dans son article 152.