Le gouvernement congolais a pris un engagement d’améliorer la gestion des finances publiques pour limiter les dépenses non prioritaires, indique le communiqué de presse du Fonds monétaire international après évaluation de la première tranche du programme de Facilité élargie des crédits, conclu en juillet dernier. L’activité a eu lieu à Kinshasa du 20 au 27 octobre.
Il s’agit notamment du respect de la chaîne des dépenses, en contrôlant la masse salariale et en limitant les coûts budgétaires liés à la tarification des carburants. “Ceci est crucial pour créer de l’espace pour les dépenses favorisant la croissance dans des secteurs prioritaires tels que la santé, l’éducation et les infrastructures”, précise le FMI.
Par ailleurs, la Banque centrale du Congo (BCC) a engagé des réformes ambitieuses renforçant son indépendance, souligne le communiqué. “Le programme reste ancré sur la non-dépendance au financement de la banque centrale, ce qui doit contribuer à maintenir une inflation faible et stable. À court terme, les réformes se concentreront sur la régularisation de l’encours du crédit à l’État et la révision du cadre des réserves obligatoires”, a-t-elle poursuivi.
L’amélioration de la gouvernance reste une pierre angulaire du programme, avec un accent continu sur le renforcement de la gestion des ressources extractives ; l’amélioration de la transparence, de la redevabilité et de l’efficacité dans la gestion des finances publiques ; la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Les autorités travaillent sur des amendements à la loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, pour répondre aux recommandations standard internationales, ainsi qu’à des amendements au cadre de la déclaration de patrimoine conformément à l’article 99 de la Constitution.

Ukiabi