L’Eglise du Christ au Congo s’est prononcée ce dimanche 3 Mars notamment sur la marche du pays, principalement la situation sécuritaire dans sa partie orientale.
Dans les conclusions des travaux de sa 62ème session ordinaire tenue du 24 février au 2 mars 2024, l’église protestante de la République Démocratique du Congo, a dénoncé l’accord conclu entre l’Union Européenne et le Rwanda sur les chaînes de valeurs durables des matières premières.

Le comité exécutif de L’Église du Christ au Congo a, dans cette lancée, recommandé au Chef de l’État d’organiser un dialogue national entre Congolaises et Congolais, en vue de résoudre les questions de paix, de sécurité et de la gouvernance étatique.
“Préoccupée par la recrudescence des cycles de violences dans les provinces de l’Est et des Kwango et Mayi-Ndombe, interpellée par la montée des tensions intra-communautaires dans l’espace Grand-Katanga et Grand Kasaï, notre Eglise invite le Chef de l’Etat à s’en tenir à son engagement de ne pas revenir aux erreurs du passé, lui demande d’ouvrir un dialogue national entre fils et filles du pays, en vue de reconstruire la cohésion nationale, autour des causes communes que sont la paix, la sécurité et la gouvernance de notre pays”, a déclaré, le Rapporteur du Synode national de l’ECC.

S’agissant de la formation du gouvernement, l’ECC exhorte le chef de l’État de nommer « un premier ministre d’une bonne réputation en matière de leadership managérial à la tête du Gouvernement ».
Pour les prochains mandataires des entreprises et services publics, le premier citoyen congolais doit tenir compte « de leur probité morale ainsi que de leur expertise particulière en vue de renforcer les capacités organisationnelles et techniques de ces derniers », insiste cette structure de l’Eglise protestante.
L’Église du Christ au Congo appelle également le gouvernement à venir de se pencher sur la stabilité du Franc congolais face à la devise étrangère aux fins d’améliorer la vie socio- économique des populations et de veiller sur l’applicabilité de la politique de la gratuité de I’enseignement ainsi que celle de la gratuité de la maternité, pour éviter des frustrations au sein de la population.