La réaction n’a pas tardé à tomber du côté de la République Démocratique du Congo, apres des allégations du Rwanda selon lesquelles 12 à 14 militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) seraient entrés, la nuit du mardi 14 au mercredi 15 février, dans la zone neutre de la frontière entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda.

“ Il s’agit là d’accusations notoirement mensongères”, réplique dans un communiqué, le gouverneur de la province su Sud-Kivu.

Selon Théo Ngwabidje, il s’est bien produit «un incident» au poste frontalier, mais il s’agissait d’une «altercation», avec «échange de tirs», entre d’une part «des policiers et militaires congolais, d’autre part et une bande de criminels qui fuyaient ». Il y a eu un mort et un blessé parmi les «bandits ».

Le gouverneur de la province précise «qu’en aucun cas, les FARDC ont franchi la zone neutre, encore moins ouvert le feu en direction du Rwanda ». Pour lui, les allégations de l’armée rwandaise révèlent leur intention de vouloir attaquer le Sud-Kivu.

“ Observons que la tendance du Rwanda de vouloir se victimiser et créer des tensions, en alléguant des faits mensongers, révèle sans nul doute son intention de vouloir attaquer la Province du Sud-Kivu, comme c’est le cas de la guerre d’agression qu’il mène au Nord-Kivu ”, note le communiqué.

Par ailleurs, le gouvernement du Sud-Kivu appelle la population au calme et à la vigilance.

Le gouvernement congolais a, à plusieurs reprises, alerté sur l’intention du Rwanda, sous couvert des rebelles du M23 de commettre des massacres à grande échelle à travers son territoire.

Cephas Kabamba