Les députés nationaux des partis Ensemble pour la République et Avançons-MS fustigent l’acharnement judiciaire de l’Union sacrée contre les élus de l’opposition à la Cour Constitutionnelle dans le cadre des contentieux électoraux.

À travers une déclaration faite mardi 27 février dernier à Kinshasa, ces députés nationaux craignent que la Cour constitutionnelle puisse dépouiller l’opposition de peu de sièges difficilement acquis.

« Cependant, force est de constater à ce jour, que l’Union sacrée qui détient plus de 95% des députés à l’Assemblée Nationale, s’acharne sur la vingtaine d’élus d’Ensemble et Avançons-MS, dans des procès à la Cour Constitutionnelle, pour récupérer indûment les sièges que nous avons difficilement acquis », déclare-ils dans leur déclaration.

Et de poursuivre : «Les arrêts attendus de la Cour Constitutionnelle statuant sous pression risquent de consacrer le retour en force du parti-Etat avec une Assemblée Nationale monocolore et instituer ainsi, de fait, la fin d’une démocratie pluraliste».

Ces derniers appellent le magistrat suprême et les juges de la cours constitutionnelle à un sursaut patriotique.
Ces élus réclament aussi la libération de ceux qu’ils qualifient de
prisonniers politiques: Salomon Idi Kalonda, Mike Mukebayi, Jean-Marc Kabund, Papy Pungu, Apôtre Christian Numbi, le journaliste Stanis Bujakera, etc.

Cephas Kabamba