Le Gouvernement congolais a décidé du paiement en Franc congolais dès le 1er avril prochain, de tous les droits, taxes, redevances et factures des entreprises et établissements publics. Cette décision a été annoncée à l’issue de la 129e réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 15 mars 2024, à Kinshasa.
Faisant rapport de la réunion hebdomadaire du Comité de conjoncture économique, le Premier ministre a exprimé l’ambition du gouvernement de « maintenir la stabilité du cadre macroéconomique », notamment en stabilisant le taux de change.
« Le Premier Ministre a présidé, le 13 mars 2024, la réunion hebdomadaire du Comité de conjoncture économique pour suivre de près l’évolution des principaux agrégats de l’économie nationale afin de maintenir la stabilité du cadre macroéconomique », indique le compte-rendu.
Il a été également décidé de la poursuite du processus de dédollarisation de l’économie nationale ; la poursuite de la politique de diversification de l’économique nationale et la finalisation des réformes entreprises par la Banque centrale du Congo (BCC) en matière de paiement.
« Dans cet élan, pour contenir les pressions macroéconomiques actuelles, la poursuite d’une politique budgétaire prudentielle pour préserver la viabilité budgétaire et la qualité des dépenses publiques s’impose. Le Gouvernement s’emploie à rationaliser ses dépenses en priorisant les dépenses sociales incompressibles afin de préserver le pouvoir d’achat de la population, d’une part et d’autre part, les dépenses sécuritaires et de souveraineté pour imposer l’autorité de l’Etat dans la partie orientale du pays », indique la même source.
De plus, les supermarchés vont désormais installer des terminaux de paiement électronique en franc congolais.
Dans cette lancée, le gouvernement entend également « rationaliser ses dépenses », donnant priorité aux « dépenses sociales incompressibles afin de préserver le pouvoir d’achat de la population ». Les dépenses sécuritaires et de souveraineté seront également prioritaires en vue, selon Sama Lukonde, « d’imposer l’autorité de l’Etat dans la partie orientale du pays ».