Au terme d’une mission de travail effectué du 8 au 14 février dernier, une équipe du personnel du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Mercedes Vera Martin note des performances de l’économie de la République démocratique du Congo enregistrées au terme de l’exercice fiscal 2022.

« Les données préliminaires montrent une croissance du PIB réel nettement plus forte en 2022 que prévu. La croissance est désormais estimée à 8,5 %, car une production minière plus forte que prévu (qui a augmenté d’environ 20 %) a plus que compensé une révision à la baisse de la croissance non extractive (de 3,9 % à 3,2 %). La croissance pour 2023 est projetée à 8%, mais il existe d’importants risques de baisse liés au conflit armé à l’Est, à l’incertitude à l’approche des élections, à l’effet persistant de la guerre en Ukraine et à des chocs négatifs sur les termes de l’échange », indique un communiqué parvenu à la rédaction 24sur24.CD.

Suite au déficit du compte courant enregistrer au cours de l’exercice 2022, le FMI insiste sur la maîtrise des dépenses courantes.

«Les efforts de mobilisation des recettes et la maîtrise des dépenses courantes, en renforçant la chaîne des dépenses et en mettant en place des garanties adéquates, restent essentiels pour créer un espace budgétaire permettant de faire face à la situation sécuritaire. Cela nécessitera des dépenses sociales supplémentaires compte tenu de la détérioration des conditions humanitaires, avec une augmentation de l’insécurité alimentaire et du nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays », souligne-t-il dans un communiqué.

Les conclusions de cette visite éclaireront la préparation de la quatrième mission d’examen dans le cadre de l’accord FEC provisoirement prévue en avril à Kinshasa.