Plus de 42 minutions, plusieurs autres effets de guerre, des clés USD, des caméras et autres objets suspects ont été trouvés dans la résidence du député national, Edouard Mwangachouchou, située à Kinshasa, dans la commune de la Gombe.

La Haute Cour militaire a ouvert, le 3 mars 2023, le procès en flagrance de cet élu du Nord-Kivu, arrêté avec des munitions de guerre.  A en croire l’auditeur général du ministère public cité par nos confrères de 7sur7.CD, cette arrestation est intervenue après une perquisition effectuée dans la résidence de ce député national, à la suite des informations recoupées auprès des services de renseignement au Nord-Kivu, comme à Kinshasa.

La même source indique que les faits en cause sont constitutifs des infractions de  trahison, atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’armes et effets de guerre, association des malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline. La prochaine audience est fixée à ce lundi 6 mars.

Cette arrestation intervientau moment où la situation sécuritaire à l’Est de la RDC demeure toujours délicate, le M23 occupe toujours quelques territoires congolais. Le mouvement rebelle du 23 Mars continue les offensives sur terrain au lieu de libérer les villages et localités occupés. On se souviendra que le président de l’assemblée Christophe Mboso N’Kodia Pwanga a interpellé les députés nationaux originaires de l’Est de la RDC au sujet des rapports que certains d’entre eux entretiennent sur les violences dans l’espace appelé « Grand Kivu ».

Cephas Kabamba