A l’UNC -Union pour la nation congolaise-, on hausse le ton. Les attaques ciblées de la résidence de son président national, Vital Kamerhe, sont difficiles à digérer. L’hypothèse d’un complot visant la vie de leur leader n’est pas écartée. Le Palais de la Nation aurait plutôt servi de simple refuge.

L’un des assaillants arrêté a avoué que Vital Kamerhe était la cible privilégiée de leurs attaques.

Forts de tous ces témoignages et déclarations, les cadres de l’UNC digèrent mal l’attaque de la résidence de leur président Vital Kamerhe.

En colère, la direction politique de ce parti a, réagissant contre les actes de crime de ce dimanche 19 mai, à Kinshasa, a décidé de convoquer une réunion de crise sur “comment expliquer que les assaillants avaient leur issue de secours au Palais de la Nation, sans avoir peur de la puissance de feu qui y réside ?”.

“Ça sent un complot”, ont-ils lancé.
Avant de souligner :”la vie de notre président national, Vital Kamerhe, n’a pas de prix”.

Il importe de souligner que ces assaillants ont nommément cité vital Kamerhe pendant leur direct dans les réseaux sociaux, depuis le Palais de la Nation.

Le bilan dressé, par ailleurs, après leur visite nocturne à la résidence de Vital Kamerhe, fait état de décès de deux policiers commis à sa garde, le sabotage de quelques biens de valeurs comme les véhicules, et la mort d’un assaillant.