Le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, en matinée politique ce mardi 3 août en son siège à limete, s’est exprimé sur la situation politique de l’heure, dominée par les tractations autour de la désignation du président de la CENI. Le numéro 2 du parti au pouvoir a au cours de son adresse rejeté en bloc les accusations selon les lesquelles les militants de l’UDPS seraient à la base des attaques perpétrées ce dimanche 1 août à la résidence de l’Archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo.

Selon lui, son parti ne peut jamais envoyer un nombre réduit des personnes pour manifester. Ces actes sont les œuvres des personnes qui cherchent à nuire à l’image de l’UDPS.

« Les mêmes méthodes étaient utilisées en 2018 quand on s’était prononcé en faveur de la machine à voter. Les mêmes personnes s’en étaient pris aux édifices de l’église catholique. Ils ont changé des stratégies et ont opéré la journée. Depuis quand l’UDPS peut envoyer 16 personnes pour aller protester. S’il était question de protester, on serait allé à la CENCO, pas chez le cardinal », a-t-il dit.
Et d’ajouter: « Ces personnes sont à la recherche du boulot. Aujourd’hui, ils vont aller en congé technique. Ils n’auront plus des matières. Si c’est pour nos interventions, nos divergences de vue, nous décrétons un cessez-le-feu pour voir comment les choses se passent. Nous voulons aller aux élections en 2023 ».

En ce qui concerne les élections, Augustin Kabuya renseigne que son parti est prêt à arracher une majorité écrasante avec ou sans recensement.