Jean Claude Katende, Premier de l’ASADHO, activiste des droits humains bien connu en République démocratique du Congo, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation au camp de Tshatshi. Selon lui, ce camp est devenu un “lieu de détention arbitraire des Congolais”.

Dans un message partagé sur son compte X, Katende affirme que plusieurs personnes sont détenues dans ce camp, “certaines pour des faits graves, d’autres pour des faits fantaisistes, et d’autres encore pour rien du tout”. Il déplore que ces détenus soient privés du droit de communiquer avec leurs familles et que leurs avocats n’aient pas accès à eux.

Pire encore, Katende souligne que de nombreux détenus restent pendant des mois sans être fixés sur les faits qui leur sont reprochés ni être présentés devant un juge. Il y voit une violation flagrante des droits humains sous l’administration du président Félix Tshisekedi.

“J’alerte pour que des mesures soient prises pour que ce camp n’incarne pas la violation des droits humains”, a conclu l’activiste dans son message.

Cette dénonciation intervient alors que les questions des libertés individuelles et de l’État de droit restent préoccupantes en RDC, malgré les engagements du président Tshisekedi en faveur des réformes.