Un adage congolais précisément en lingala dit : « soki mwana soso azovimba na nzungu, elingi koloba ete mama na ye aza na se ». En d’autre terme, si vous préparez un petit poussin et qu’une fois dans la marmité il grossit, ce que sa mère est en dessous.  Les épisodes des différentes incompréhensions et échanges de parole ou de correspondance entre l’Inspection Générale des Finances (IGF) et différentes structures ou ministères sur les détournements des fonds publics ou tentatives de détournement ou corruption ont  démontré  à suffisance le soutien inconditionnel du Chef de l’Etat dans l’action de cette structure de contrôle des finances publiques. Un message pourtant non compris par les différents acteurs indexés, qui peinent à vouloir démontrer leurs prérogatives sur cet organe technique rattaché à la présidence de la république. 

Si au départ beaucoup de personnes estiment que la méthode Alingete de dénonciation des faits de corruption et de détournement n’est pas conforme aux lois de la République, d’autres par contre estiment qu’il est plus efficace pour stopper la gabegie financière et  le vol de l’argent de l’Etat.  Mais la réalité sir terrain est tout autre. L’IGF avance sans broncher et ses détracteurs n’ont aucune chance de la stopper même si la justice ne l’aide pas efficacement dans son action.

Dans une vidéo diffusée sur différentes plates formes numériques, Jules Alingete Key, presque d’un menaçant  indique que toute personne qui s’interpose à l’action de l’IGF s’oppose plutôt au Président de la République dans son action d’assainir les finances publiques.  

Un massage fort qui a permis au ministère du portefeuille de s’expliquer sur  le dossier des entreprises pointées du doigt dans les tentatives de détournements et autres. Ce ministère a vite précisé que nul part il est question de mettre en mal la vision du Président Tshisekedi.

Licencié en sciences économiques à l’Université de Kinshasa en 1988,  Jules Alingete est recruté comme Inspecteur général des finances en 1989, juste après ses études universitaires.

Occupant divers postes au gouvernorat de la ville de Kinshasa, à la Regideso, au DGRK et même au cabinet du premier ministre, Alingete maitrise donc les finances publiques. Du fonctionnement des entreprises au gouvernement en passant par l’argenterie nationale, l’homme a une idée sur les différents processus. Gestion des projets, engagement, liquidation, ordonnancement ou encore exécution.  

Difficile de le tromper maitrisant les rouages.

Un dilemme pourtant pour ses détracteurs. L’affronter ou capituler ? Le combattre sachant qu’en Afrique ou principalement au Congo, on ne peut pas mener des telles actions sans avoir le soutien du Chef lui-même.

Sa force provient aussi par l’adhésion de la population mais aussi par la nature de ce combat qui est noble.

Willy Akonda Lomanga