L’ histoire retiendra à jamais l’épisode Guelord Kanga dans l’affaire de double nationalité de ce footballeur, à l’origine d’une polémique entre la République Démocratique du Congo et le Gabon, privant ainsi les fauves congolais la participation à la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations prévue au Cameroun, l’an prochain.

William Nkanga qui devrait trancher dans cette double affiliation de son fils qui du reste était bel et bien congolais d’origine, avait préféré mentir sur sa nationalité au détriment de la République Démocratique du Congo, alors que la Fédération congolaise de football association, FECOFA avait apporté du moins quelques preuves d’appartenance du joueur à la nationalité congolaise.

Mort à l’étranger et rapatrié à Kinshasa via l’aéroport international de Ndjili, le corps de William Nkanga Masamuna, père biologique du footballeur Guelord Kanga, accusé de fausse identité par la FECOFA a été admis ce samedi 27 novembre à la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, avant l’inhumation prévue au Kongo Central, sa province d’origine.

Pour rappel, quelques mois avant sa mort, William Nkanga, de nationalité congolaise prouvée, est entré en cavale pour aider son fils Guelor Kanga, qui joue pour la sélection Gabonaise, à mentir sur sa nationalité.
Son faux témoignage a permis donc au Gabon de se qualifier, au détriment de la RDC, à la 33ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), programmée du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.

Le cas de William Nkanga serait un motif pour la FECOFA de bien pouvoir traiter l’identité des joueurs dits binationaux.

JP.