Le gouvernement congolais condamne l’attaque de l’appareil de la mission onusienne essuyé, ce dimanche en début d’après-midi, des tirs qui ont occasionné le décès d’un casque bleu et blessé l’autre.

Dans un communiqué publié ce lundi matin, Kinshasa qui présente ses condoléances au Gouvernement sud-Africain, à la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en République Démocratique du Congo et à l’ensemble du personnel de la MONUSCO, indique que cet acte est intervenu 24 heures après le cessez-le-feu décrété à Bujumbura. Selon les autorités congolaises, l’attaque s’est déroulée dans « la zone sous contrôle de M23/RDF en province du Nord-Kivu ».

Il souligne que cette énième attaque de la coalition M23/RDF révèle d’une stratégie délibérée de porter atteinte aux casques bleus des Nations unies, selon Kinshasa, ceci rappelle l’attaque du 29 mars 2022 d’un hélicoptère de la MONUSCO autour de la colline de Chanzy en territoire de Rutshuru qui a causé la mort de 8 casques bleus et les attaques ciblées de Kiwandja du 29 octobre 2022 ayant blessé 4 casques bleus.

Face à cette situation, le gouvernement congolais réitère son appel pressant au conseil de sécurité des Nations Unies pour prendre des sanctions immédiates contre le M23 et leurs alliés rwandais pour ces crimes de guerre répétitifs contre le personnel de la MONUSCO et la population congolaise.

Le gouvernement congolais promet de travailler avec la MONUSCO pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette attaque afin que les auteurs en répondent devant la justice.

Cephas Kabamba