Le président du mouvement du 23 Mars (M23) dit avoir suivre sur différents médias des informations faisant état d’une
confrontation armée qui mettrait aux prises les Forces Armées de la République
Démocratique du Congo et des personnes présentées comme appartenant au M23.

Dans un communiqué rendu public ce lundi 8 novembre, Bertrand Basma, président de ce groupe, note que depuis plus d’une année, leur Organisation est engagée dans les pourparlers avec
le Gouvernement de Kinshasa où leurs délégués ont séjourné et ont eu des échanges
très fructueux avec l’administration du chef de l’État, Félix Tshisekedi.

“Ces pourparlers ont abouti à des conclusions dont notre Mouvement attend
impatiemment la mise en œuvre et croit en la bonne foi du Chef de l’Etat qui ne
ménage aucun effort pour rassembler les fils et filles de ce pays autour d’un plan de
paix définitive dans l’Est du pays, en particulier et sur toute l’étendue de la
République, en général,
Il est donc mal indiqué de croire que notre Mouvement puisse s’engager dans des
hostilités avec les FARDC en ce moment où le partenariat avec le Gouvernement de
la République se porte mieux et que tous les espoirs sont encore permis. En clair, le
M23 n’est pas engagé dans quelques confrontations armées dans le territoire de
Rutshuru, peut-on lire dans la mise au point.

Ce groupe exige que les éléments incontrôlés déployés dans différentes
positions de l’Armée Gouvernementale dans le territoire de Rutshuru soient relevés
aux fins de mettre un terme aux actes de provocation auxquels ils se livrent
malignement et éviter ainsi une confrontation dans cette zone au moment où tout
notre peuple aspire à la paix et voudrait voir tous les citoyens de la République épris
de paix se ranger derrière les efforts du Chef de l’Etat pour neutraliser les bandes
armées étrangères dont les ADF, FDLR, etc.

LM