Le Conseil d’Administration du Conseil Forestier National a, dans un document rendu public ce vendredi 31 mai, pris la une mesure conservatoire de bloquer les débits de tous les comptes bancaires de cet établissement public sous tutelle du ministère de l’Environnement et Développement durable.

A en croire les concepteurs de ladite correspondance, l’objectif poursuivi serait de soumettre le FFN à l’encadrement de l’Inspection Générale des Finances (IGF).

Une démarche que qualifie du désordre pure et simple, le Directeur Général du FFN, Honoré Mulumba qui annonce déjà la « réouverture de tous les comptes dans un plus bref délai ».

En bon technocrate, texte à l’appuie, Honoré Mulumba Kalala recours à quelques dispositions du règlement intérieur du Conseil d’Administration de cet établissement public, portant sur des pouvoirs de signature, lesquelles démontrent que en matière de pouvoir de signature, il n’y a que « le Ministre de tutelle qui peut signer, cas échéant, le directeur général lui-même »

Dans une correspondance signé par lui-même, le DG du FFN évoque l’article 42 et 45 du règlement intérieur du Conseil d’administration du FFN qui stipulent tour à tour : “ sous réserve des pouvoirs dévolus au Directeur général par le présent règlement, tout documents administratifs et financiers et tout autres courriers du Fonds Forestier National engageant la responsabilité du Conseil d’Administration, doivent obligatoirement porter les signatures du Ministre de l’Environnement et Développement durable ou le cas échéant et en cas de délégation du Directeur général du Fonds ” et “ les membres du Conseil d’Administration non actifs ne peuvent interférer dans la gestion courante du Fonds Forestier National ”.

Signalons tout de même que, dans la correspondance signée par le PCA Rigobert Kuta, la levée de cette mesure se fera que sur approbation du Conseil d’Administration en concertation avec la tutelle et l’IGF.