61 ans après l’indépendance de la République Démocratique du Congo, la ville de Kinshasa n’arrive toujours pas à redorer son blason, sérieusement terni par le spontanéisme Urbain et l’amateurisme dans sa gestion.

Plusieurs maux Urbains rongent la capitale de la République Démocratique du Congo entre autres : insalubrités, inondations, pathologies, promiscuités, logement, équipements collectifs, infrastructures, pénurie d’eau et d’électricité, déchets sociaux,…..

Eu égard à cela, l’autorité urbaine, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Excellence gentiny Ngobila devrait se ressaisir et adopter une attitude des naturalistes et des planificateurs.

Pourquoi ces deux attitudes ?

Naturaliste car il doit arriver à rejetter tout à priori de la primauté des Kinois sur la ville de Kinshasa. Mettre en avant la relation d’appartenance biologique de Kinois à Kinshasa, son intégration dans le processus dynamique qu’il veut infléchir. L’idéal serait d’ailleurs de retrouver l’identité de Kinois avec Kinshasa et par conséquent à reconquérir une sorte d’équilibre perdu. Bref intégration des Kinois dans Kinshasa tout en respectant les prescriptions urbanistiques, environnementales,….les Kinois doivent s’insérer dans la ville de Kinshasa et non s’y imposer .

Planificateur car son attitude devrait se reposer sur un comportement rationaliste, soucieux de planification et de gestion intégrée de la ville. Le gouverneur de Kinshasa devrait éviter l’improvisation et l’amateurisme au sommet de la ville. Construire la ville de Kinshasa tout en tenant compte des paramètres environnementaux, urbanistiques, sociaux, architecturaux,…
Prévoir les actions à mener sur terrain grâce à la recherche scientifique qui lui permettra de définir les problèmes urbains, identifier les causes et esquisser quelques perspectives d’avenir. Pour se faire, il faudrait penser à la formation et au recrutement des compétences.
Réconcilier les Kinois avec leur vraie nature, ecologicus- économicus.
En outre, le gouverneur de la ville de Kinshasa devrait
Responsabiliser les Kinois dans la gestion de la ville (approche participative) car dit-on le peuple d’abord.