Le monde entier célèbre chaque 3 juillet, la journée mondiale sans sacs plastiques. Une journée célébrée pour souligner la nécessité d’éliminer progressivement les sacs en plastique et ainsi de promouvoir les sacs organiques réutilisables.

Fort est de constater que à l’ère de Kinshasa-Bopeto, cette journée a l’image d’être fille des parents pauvres. Les autorités tant nationales que urbaines n’ont entrepris aucune initiative pour mettre en valeur cette journée; aucune initiative de la part du Ministère de l’Environnement, l’Hôtel de ville de Kinshasa, adorateur de la fameuse “ Kin-Bopeto ” n’a pipé mots, bref une occasion ratée pour le gouvernement de sensibiliser la population tout en leur montrant le bien fondé de l’assainissement.

“ Une journée d’interpellation et de conscientisation. Les gens doivent comprendre que les sacs en plastique nous rendent un mauvais service, cela détériore l’environnement, cela pollue l’environnement surtout s’il est mal géré… On peut gérer rationnellement pour produire d’autres biens pour la population. Mais lorsque nous sommes face à une population eco-naïve nous sommes face à un pays qui ne gère pas rationnellement les déchets, cela devient très dangereux ”, déclare Fiston Ilangi, urbaniste de son état. Et d’ajouter : “ Je demande au gouvernement de mettre en place une politique de gestion écologique, économique et sociale de ces déchets… Si on arrive à gérer ces déchets, on va produire des biens, des emplois, on va améliorer les conditions des vies sociales de la population. Aux députés, de doter le pays d’une législation des normes en matière de la gestion de l’environnement, en matière d’assainissement. Nos autorités doivent appliquer ces lois et aussi sanctionner “.

A signaler que, la pollution occasionnée par la prolifération des sacs en plastique et surtout par leur abandon au gré des vents et des courants, menace de très nombreuses espèces animales. Les sacs en plastique peuvent prendre des centaines d’années à se dégrader, ce qui libère de minuscules particules de produits chimiques toxiques dans le sol et l’eau, polluent l’environnement et endommagent de nombreux organismes vivants, tels que ceux du milieu marin.

Patrick KITOKO