“Tenons bon, n’ayons pas peur jusqu’à ce que l’État nous paie notre argent et ferme tous les ports illégaux”, c’est en ce terme que le chef de file des agents de la SCTP s’est adressé aux grévistes au deuxième jour de leur mouvement.

Ces agents, majoritairement des nouvelles unités revendiquent plusieurs mois d’arriérés de salaire, la redevance, logistique terrestre et la fermeture des ports illégaux à travers le pays.

Pour se faire entendre, c’est devant le bâtiment administratif que les agents de port, chantier et chemin de fer se sont donnés rendez-vous.
Le président du banc syndical a restitué à sa base le compte rendu de la réunion avec la Direction générale de cet établissement public.

“Dans nos discussions, ils m’ont posé la question de savoir que devons nous faire pour maîtriser la situation à l’onatra,je leur ai dit qu’il n’y a aucune solution,la redevance, logistique terrestre et la fermeture des portes illégaux, sans celà, nous n’allons pas céder”, s’est-il exprimé sur un ton menaçant.
“Il m’a montré l’enveloppe salariale me demandant ce que nous pouvons faire, je vous assure que, j’ai trouvé une liste qui ne reflète pas la réalité, payez simplement nos arriérés, les frais scolaires”, a-t-il regretté.

L’on annonce une réunion stratégique entre gouvernement, direction et banc syndical de la SCTP dans les heures qui suivent.

Et d’ici peu, le gouvernement central et provincial du Kongo central, le conseil de sécurité et quelques députés nationaux et provinciaux, vont mettre sur pied une commission ad hoc pour évaluer la situation de ports privés qui enveniment la situation des agents et cadres de cette société.

Selon le président de manifestants, si aucun port privé n’est fermé, “la route du Kongo central sera bloquée par les agents qui sont en province”, a-t-il avisé avant de brandir un document dans le quel sont repris tous les ports illégaux à travers le pays, un document à l’étude lors du conseil des ministres.

Plusieurs ports qui appartiennent à la SCTP ont été spoliés par des tiers, une situation qui a renvoyé plusieurs agents au chômage, créant ainsi un manque à gagner pour la République qui peine à payer ses employés.

JP