Une année aujourd’hui, depuis le lancement le 19 octobre 2020 à Bandalungwa à Kinshasa, par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, de l’opération Kinshasa Bopeto (Kinshasa propre).

Initié par le gouverneur de la ville province de Kinshasa Gentiny Ngobila, ce programme visait à rendre la ville de Kinshasa salubre en luttant contre les immondices qui jonchent les avenues et principales artères de la capitale de la République Démocratique du Congo.

Une question mérite d’être posée, quel rôle pourrait jouer la population Kinoise pour la réussite totale de ce projet ?

Nous avons interrogé sur terrain un habitant de la commune de Masina qui a requis l’anonymat, celui-ci note que “les autorités provinciales puissent mettre la rigueur sur le salongo comme fut le cas à la deuxième République. Au lieu d’une seule fois par semaine, cela peut être deux à trois fois.

Toujours dans le même ordre d’idée, certains Kinois estiment que, “la ville de Kinshasa est devenue encore plus sale qu’avant le lancement du programme Kinshasa-Bopeto, car la ville est de plus en plus inondée par les déchets et il n’y a toujours pas de poubelles publiques sauf quelques unes qu’on peut voir dans la commune de la Gombe. Il vaut mieux ne pas être à Kinshasa quand il pleut. Car chaque pluie apporte son lot de problèmes. En plus de cela, les vendeurs continuent de donner de l’argent aux policiers pour échapper aux travaux d’assainissement qui sont censés être faits chaque samedi”.

Toujours dans le souci de lutter contre l’insalubrité, une société de plastification a initié un projet dénommé « Kintoko » qui a déjà installé ses conteneurs sur plusieurs sites à Kinshasa, dont l’objectif à court terme est collecter 50 tonnes de bouteilles plastiques par jour.

LM