Mécontent des réactions des internautes sur sa récolte de fonds qui pourrait l’aider à organiser un combat pour le titre mondial, le boxeur congolais Martin Bakole, a finalement renoncé à sa demande suite aux vives critiques qui s’en sont suivies.

Martin Bakole avait démarré avec un appel des fonds sur Internet pour obtenir la somme de 100.000 euros. C’est le boxeur lui-même qui avait rendu public cette information sur le site Internet où il faut aller faire ces dons.

Mais dans la soirée, le boxeur a fini par renoncer à son initiative suite aux vives critiques de internautes qui lui reprochent un manque de professionnalisme.

“Désormais, je vais répondre à toutes les insultes. Je suis aussi un vrai Kinois. D’ailleurs, à mon retour du pays, j’attendrai ces insultes en face et on verra, ndlr”, menace le poids lourd congolais dans un live sur Facebook.

Ce n’est pas la première fois que Bakole sollicite une aide financière. Il y a quelques mois, le pugiliste avait publié une vidéo où il demandait l’assistance des autorités du pays pour l’aider à candidater pour ce titre. Cet appel des fonds avait soulevé un tollé dans l’opinion publique nationale consécutivement au scandale qu’il avait vu se faire remettre 100.000 dollars en cash pour un combat de gala en Pologne.

Cette initiative de Martin Bakole n’a pas du tout plu à son frère aîné, Junior Ilunga Makabu. L’ancien champion du monde poids lourds-légers de la World Boxing Council (WBC) a conseillé à son frère de ne plus utiliser les réseaux sociaux à des fins économiques.

Par la même occasion, le pugiliste congolais de 35 ans a pointé du doigt l’entourage de son frère cadet qui l’induit en erreur en le laissant se ridiculiser sur la place publique en utilisant les réseaux sociaux.

Il sied de rappeler que le lundi 1er janvier 2024, Martin Bakole a pris officiellement la première place du classement de la World Boxing Association (WBA) des poids lourds. C’est ce qu’indique le classement actualisé du mois de décembre 2023. Il est devant l’Anglais Anthony Joshua et le Néo-zélandais Joseph Parker.

Cephas Kabamba