Suite au blocage du processus de désignation des membres de la CENI par la plateforme de confessions religieuses, après le délai de 72 heures leur accordé par le président de l’assemblée nationale Christophe Mboso la semaine dernière, la haute cour vient de se prononcer sur le sujet et autorise l’assemblée nationale de poursuivre ce processus de désignation des animateurs de la centrale électorale après échec constaté entre les confessions religieuses et ce, conformément aux articles 12 et 73 de la loi électorale.

Après ce prononcé de la cour constitutionnelle plusieurs acteurs s’interrogent sur la nature de l’indépendance dont devrait jouir la commission électorale nationale indépendante.
Les espoirs de la société civile risquent-elles de s’envoler ? Quand on sait en substance à quoi rime ce forcing du bureau de l’Assemblée nationale.

Les interrogations sont multiples, après ce feu vert de la haute cour.

e délai étant dépassé, le couple Cenco et ECC et les six autres confessions religieuses se sont livrés à de sorties médiatiques fracassantes la semaine dernière, appelant l’assemblée nationale à traiter cette question avec beaucoup de prudence car il en va de la vie de toute la nation.

JP