Les attaques et contre attaques sont loin de se terminer dans cette guerre de chiffres, déclanchée au lendemain de l’enquête du consortium international et de certaines ONG, sur l’autopsie d’un scandale en RDC.

Citée par Sonia Rolley parmi les sociétés ayant bénéficié d’un financement du fond public, l’Entreprise Générale d’Alimentation et logistique, Égal sarl continue avec ses ripostes à travers ce droit de réponse adressée à ces journalistes enquêteurs et qui constitue en même temps, un démenti.

” Sans surprise parceque la majorité des faits réchauffés et rapportés ce jour avaient déjà été publiés le 29 octobre 2016, dans le n° 254 du journal belge le SOIR sur fond de révélations de mr Jean- Jacques Mulumba, à l’époque, cette parution attribuait à la société Égal un financement par la Banque centrale du Congo, à travers la Bgfibank, de 43 millions de dollars américains, montant que les rapporteurs de Congo Hold-up portent curieusement aujourd’hui à 77 millions de dollars américains de fonds suspects,” a déclaré Franck Tshibangu Directeur Gérant de cette entreprise.

Au regard de ces révélations, la Direction générale d’Egal se demande si cette enquête ne constitue pas un moyen de déstabiliser l’État congolais.

” Cependant, nous nous demandons si vous réalisez les conséquences de votre action médiatique dont l’ampleur s’apparente ni plus ni moins à une campagne de déstabilisation, de dénigrement et de discrédit d’un État, de ses institutions et de son tissu économique, il est surprenant qu’en dépit des 3,5 millions de documents de preuves annoncées comme fondement de votre enquête, vos articles se clament dans un temps conditionnel qui entretient un doute légitime sur vos conclusions”, a-t-il déploré.

Loin sans doute, à plusieurs esprits avertis continuent de douter sur la rapidité avec laquelle ces enquêteurs ont pû conclure un tel dossier où le fictif cède sa place à la réalité.

JP.