Initialement prévu pour ce mercredi 28 juillet à l’Assemblée nationale, la date butoir pour le dépôt des listes des représentants des forces politiques et sociales au sein de la CENI ne semble pas trouver l’unanimité dans le chef de parties prenantes.

Dans une correspondance officielle adressée au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia, le Front Commun pour le Congo (FCC), qui semble ne pas être partant, estime que cette date a été fixée “unilatéralement par le bureau de la chambre basse du parlement et cela sans concertation préalable avec aucune des parties prenantes”.

La plate forme chère au sénateur à vie Joseph Kabila dit ne pas être en mesure de donner suite favorable à cette demande dans le délai.

“ Il est donc au regret de ne pouvoir donner suite à votre demande dans le délai précité, vu que l’analyse, à son niveau, du contenu de votre lettre au regard des défis que présente l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées en 2023 n’est pas encore terminée”, peut-on lire dans cette correspondance du FCC. Et d’ajouter : “… tout en reconnaissant qu’il y a urgence à prendre les dispositions requises pour tenir le calendrier de l’organisation en 2023, le FCC est d’avis qu’il est plus important, voire Vital, de s’assurer que le processus de préparation desdites élections est inclusif et bénéficie de la contribution de tous. Il rappelle donc, une fois de plus, l’impérieuse nécessité d’une concertation entre toutes les parties prenantes, afin de dégager un plus large consensus autour des questions électorales ”.

Signalons que, relativement à la nouvelle loi, la centrale électorale congolaise sera composée de 15 membres issus des forces politiques représentées à l’Assemblée nationale et la société civile. Et le FCC de Joseph Kabila doit déléguer 3 membres.

P.KTK