C’est ce mardi que les conféssions religieuses devraient designer, par consensus, le futur président de la CENI.

Les informations parvenues à 24sur24.cd par une source au sein des confessions religieuses révélaient, dès la matinée, un manque de consensus dans le chef des religieux.

Déjà en fin de matinée, le secrétariat technique sensé étudier différentes candidatures ne s’accordait. La plénière, composée des chefs des confessions religieuses devant départager les uns et les autres a eu lieu en début d’après midi.

Quatre candidats étaient donc en lisse : Cyrille Ebotoko (catholique), Denis Kadima (Kimbanguiste), Roger Bimwala (Armée du salut) et Daniel Kawata (ECC), avant que Paul Nsapu (orthodoxe) ne soit repêché.

Tous ces candidats ayant passé leur grand oral devant les chefs des confessions religieuses, il ne restait qu’à designer le futur président de la Ceni.

Depuis 16heures, les religieux étaient en discussions. Peu avant 21 heures, aucune fumée blanche n’est apparue sur le toit du centre interdiocesain.

Faute de consensus, à 20h40, 6 des 8 confessions religieuses quittent la CENCO. Kimbanguiste, église de réveil, salustiste, église orthodoxe, musulman et église indépendante se dirigent vers le siège de la CIME (Comité d’intégrité et de médiation électorale) dans la commune de Kintambo pour poursuivre le processus, annoncent-ils (sans les catholiques et protestants).

En effet, il nous revient, d’un côté, que la CENCO et l’ECC qui voulaient rester sur le principe d’une décision par consensus, alors que les autres voulaient passer au vote.

Tout porte à croire que le scénario “Ronsard Malonda” risque de se répéter. Le pays serait donc mal parti pour des élections libres, démocratiques et transparentes en 2023.

PM