C’est pour faire la démonstration de sa démarche après que sa requête en inconstitutionnalité des articles 22, 104 alinéa 3, 118 et 121 alinéa 2 point C de la loi n° 06/006 du 9 mars 2006, portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que complétée et modifiée par les lois n°11/003 du 25 juin 2011, n°15/001du12 février 2011, n°17/012 du 24 décembre 2017 et la loi n°22/029 du 29 juin 2022, ayant été déclarée recevable par la cour constitutionnelle que le requérant Sekimonyo Mutabazi, acteur politique a décrit cette discrimination au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 31 octobre au centre CEPAS  de la Gombe.

” La démocratie est un marché des idées, la démonstration qu’on peut faire aujourd’hui c’est d’exiger des pétitions pour se faire élire, la personne qui aura le visa et celle qui l’aurait emporter, le fait de laisser cette loi organique depuis 2016, on continue d’aller dans un procès qui rend notre démocratie exclusive, on doit changer les règles du jeu, du système électoral et la notion de pétitions serait la bienvenue”, a fait remarquer cet enseignant et acteur politique qui souhaite un report des élections, ceci une manière de  permettre à la centrale électorale d’offrir les meilleures conditions pour l’organisation des élections et d’ éviter le glissement qui pourrait  amener le pays dans un chaos.

Le requérant, en tant que citoyen congolais nourrit des ambitions politiques mais les sommes exorbitantes exigées pour les élections présidentielles et législatives ainsi que le système de seuil ne lui permettent pas d’exprimer ses ambitions qui du reste sont légitimes.

Tout congolais a le droit de faire modifier une disposition de la constitution qui ne répond pas à ses droits et devoirs.

JP.