Après leurs installations par le président de la République, la nouvelle équipe des animateurs de la CENI (Commission électorale Nationale Indépendante) pourront prêter serment ce mardi 26 octobre 2021, sauf changement de dernière minute. Dès l’entrée en fonction, des animateurs pourraient se trouver devant un premier obstacle, d’ordre financier pour démarrer les activités.

Selon le projet de loi de finances 2022, le budget des opérations électorales projetées est de 45 millions $ et 62,5 millions de dollars prévus pour le compte de l’ONIP (Office national d’identification de la population) dans le cadre d’appui au recensement des populations. Ce qui donne un total de 107 millions $. Fin octobre 2021, les crédits alloués à la CENI s’élèvent à 750.000 $ contre les prévisions linéaires de 45 millions $, soit 16,6%.

Le 7 septembre dernier, la commission d’Experts chargée, par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, d’étudier la modalité pratique d’effectuer à la fois les opérations d’enrôlement des électeurs pour les élections de 2023, d’identification de la population, et du recensement de la population avait estimé le coût à 600 millions $. Les statistiques du ministère du budget démontrent que tout décaissement mensuel en faveur des opérations électorales avoisine 20 millions $, soit 240 millions $ l’an.

Avec les prévisions budgétaires actuelles, il est clair que la nouvelle équipe devrait s’attaquer à la question avec l’autorité budgétaire, qui n’a pas encore examiner le projet de loi de finances 2022. Objectif, respecter le délai constitutionnel, qui prévoit les échéances électorales en 2023.

Ukiabi