Après le manque de compromis dans la désignation d’un futur président de la Ceni, une source à confié à 24sur24.cd que la CENCO et l’ECC envisageaient se retirer, sinon suspendre leur participation aux discussions de la plate forme des confessions religieuses et de la CIME (Commission d’intégrité et de médiation électorale).

Comme pour coroborrer cette information, l’ECC évoque, dans son compte Twitter cet après midi, un passage biblique qui, considérant le contexte dans le quel il est écrit, est tout sauf annodin.

“ Deux hommes marcheront-ils ensemble, s’ils ne s’en sont accordés? (Amos 3:3). Un passage biblique qui en dit long”, lit-on.

Hier, le Pasteur Éric Nsenga, porte-parole de l’ECC dénonçait un manque de sincérité dans la démarche de six conféssions qui avaient désigné, unilatéralement, un candidat pour remplacer Corneille Naanga.

“L’ECC et la CENCO ont dit que nous ne faisons pas l’apologie de nos candidats. S’il s’agit que nous puissions retirer nos candidats au nom du consensus, nous sommes prêts. Nous n’avons pas un candidat de vie ou de mort. Qu’on arrête de tromper l’opinion de dire que l’ECC et la CENCO sont contre telle personne parce qu’elle est de telle appartenance tribale ou des rumeurs qui disent que nous voulons imposer notre candidat. Pourquoi les autres ne disent pas la vérité que nous leur avons dit que sommes prêts à retirer nos candidats ? ”, s’est-il interrogé.

Et, dans une correspondance datée du 29 juillet aux chefs des confessions religieuses, Mgr Utembi, président de la CENCO a fait état d’une tentative de corruption dans le chef des six confessions.

PM