La reprise, ce matin, des pourparlers entre les conféssions religieuses devant designer le futur président de la CENI n’a abouti qu’à un dialogue de sourds.

Le manque de consensus constaté mardi dernier a persisté, ouvrant ainsi la voie à un possible glissement en 2023, sinon à un dialogue technique autour de l’organisation des prochaines élections.

Car, avec ce blocage des religieux, à considérer, d’une part le refus du FCC de désigner ses représentants à la CENI et, d’autre part, la récente position de l’UNC qui appelle à un large consensus, sans oublier la position tranchée de la plateforme LAMUKA, tous les ingrédients sont réunis pour que toutes ces parties prenantes se retrouvent autour d’une table.

Cette idée, apprend-t-on de bonnes sources, a même été évoquée dans des échanges entre les présidents des deux chambres du parlement avec des diplomates qui ont rencontré, hier, Félix Tshisekedi.

PM