” Commission électorale nationale non indépendante”, ces paroles sont sorties de la bouche du président de l’assemblée nationale, Christophe MBoso, au soir du samedi 16 octobre dernier, à l’occasion de l’entérinement des nouveaux membres de la Ceni.

Ce lapsus a mal sonné au sein de l’Union sacrée de la Nation quand l’on connaît l’homme et au regard du contexte politique dans lequel cet entérinement a eu lieu.
Le cabinet du speaker de la chambre basse du parlement se devrait d’éclairer l’opinion sur la non intentionnalité de ce propos afin d’apaiser les esprits.

” Il y a lieu de relever que la dénomination de la commission électorale nationale indépendante est légale, l’honorable Président de l’Assemblée Nationale l’a bien prononcé dans son discours à l’occasion de l’entérinement des nouveaux membres de la Ceni”, peut-on lire dans un communiqué officiel de l’Assemblée nationale, signé par son directeur de cabinet Samuel Mbemba, le 17 octobre dernier, avant de préciser sur la nature de l’extrait sonore.

“Ainsi, la modification du son dans un extrait de son discours pour lui faire dire ce qu’il n’a pas dit est un coup d’épée dans l’eau et une intox cousue de fil blanc des ennemis bien identifiables de la République”, a-t-il martelé.

Et certaines personnes trouvent par contre que le Président Mboso a recouru aux méthodes de son ancien ami, le feu Bernardin Mungul Diaka, qui se livrait à ce jeu de mots pour dire la vérité contre le pouvoir de Mobutu, lui-même étant membre du MPR. Un exercice auquel, le Président de l’Assemblée nationale aurait, selon eux, recouru pour flouer ses partenaires de l’union sacrée, vu son expérience politique qui fait parler de lui dans tous les sens.
Les observateurs avertis estiment que ce démenti n’ aura pas son pesant d’or, car toute la république a suivi de manière claire la cérémonie du jour.

JP.