Réagissant aux propos du député UDPS André MBATA après adoption de la loi sur la réforme de la CENI, le porte-parole de l’ECC, le pasteur Éric Senga, tacle, d’une manière sévère, le Président de la commission PAJ de l’Assemblée Nationale.

À en croire le Révérend Senga, les propos du Professeur Mbata relève d’un animateur politique le plus folklorique.

« Quand un Professeur d’université, de surcroît constitutionnaliste, se transforme en animateur politique le plus folklorique, la science perd sa place de construction du rêve collectif », a-t-il regretté.

En effet, au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi 11 juin 2021, André Mbata avait balayé les critiques formulées par les confessions religieuses.

« Et puis dans tous les cas aussi, la société civile comme les confessions religieuses sont des groupes de pression, elles ont le droit de passer par un député. Nous n’avons pas vu, et dans tous les cas, vous aviez bien dit recommandations. Les recommandations ne sont pas des obligations, quand vous soumettez des recommandations, mais on les examine, vous n’avez pas dit que c’était des obligations dont impérativement la PAJ devait tenir compte. Vous avez fait des recommandations, qu’on apprécie, et ce n’était pas une obligation qu’on devait nécessairement les adopter », avait lancé l’honorable Mbata à l’ECC et la CENCO.

Pour rappel, dans une déclaration conjointe, la CENCO et l’ECC ont exprimé leur surprise de voir que « d’autres dispositions visant le renforcement de l’indépendance de la CENI ainsi que ceux qui instituent le contrôle technique et administratif de la Commission Électorale Nationale Indépendante contenus dans la proposition de loi Lutundula aient été élagués du texte adopté par l’Assemblée nationale ».

Contre toute attente, la loi votée à l’assemblée nationale a été adoptée hier, en seconde lecture et à des termes identiques, par le sénat, au grand dam des confessions religieuses, la société civile électorale et le G13.

PM