Suite à la dernière réunion d’évaluation qui a accouché d’une souris entre le ministre de l’ESU, chefs de travaux, assistants et autre personnel scientifique, représentés par le président du Syndicat National de Chefs de Travaux et Assistants, SYNACASS, la base de ce personnel scientifique rejette les conclusions de cette réunion et appelle à la poursuite de la grève car selon eux, le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, Mohindo Nzangi accuse de limite; Ces derniers souhaitent traiter avec le premier ministre.

“Il y a lieu de préciser que la communication du Ministère est une communication politique. Elle ne nous engage pas. Il y a lieu de s’en tenir à la communication du Président National, la réunion tenue par le Ministre de l’ESU n’a eu rien de nouveau par rapport à l’entretien entre le Ministre de l’ESU et les signataires des accords de Bibwa dans son bureau en date du 27 juillet 2022.
Il s’est agit d’une démarche dialectique lors de laquelle chaque partie a présenté sa position.
Le Banc syndical a justifié la grève par le fait que le gouvernement a lamentablement violé les accords tant de l’immeuble intelligent que de Bibwa. Le Banc syndical a appelé le gouvernement à répondre de ses engagements car ce fut des engagements unilatéraux pris par la partie gouvernementale elle même, sans négociations au vrai sens du termes. Il est anormal de les violer encore.
Le ministre de l’ESU a présenté des statistiques de réalisation des accords que rejetés en Bloc par la partie syndicale qui les considère comme fantaisistes car n’ayant aucun rapport avec la réalité issue de l’évaluation de terrain d’une part et de l’autre part, le manque de transparence de la gestion des dossiers mécanisation, correction de grade, etc caractérisé la corruption et la politisation (mécanisations pour des fins électorales).
Il était prévu que cette mécanisation se fasse de manière progressive : avril-juillet-octobre.
Le banc syndical avait fait une concession avec le gouvernement afin que soient payés les collègues exploités par l’État, travaillant gratuitement au service de l’État.
Cependant, le Ministre a donné une information capitale sur la prise en compte du barème de bibwa dans le Budget 2023. Le processus n’est pas encore terminé, il reste la mécanisation dudit budget. Ce qui a été confirmé par nos collaborateurs déployés sur terrain pour vérification,la réunion tenue par le ministre n’était qu’un refrain du déjà vu,du déjà entendu, du déjà connu, sans rien de concret”, a fait savoir le porte parole du Synacass Jean Fiston Kabamba qui indique que le corps scientifique observe la situation de près et que la grève sèche continue à travers le pays, tout en mettant en garde ceux qui préstent.

JP.