Le constat est très amère, il faut le dire plusieurs sites universitaires ne reflètent plus l’image qu’ils ont eu il y a peu.
Cabarets, bistrots, débits de boissons et restaurants de fortunes envahissent les universités et institutions supérieures de la capitale, sous l’œil impuissant ou bénédiction des responsables et autorités de l’ESU qui en profitent pour un fond de commerce.

En face de l’Institut Facultaire de Sciences de l’Information et de la Communication, IFASIC , une grande kermesse est ouverte depuis au terrain de l’OCPT, où certains étudiants passent leur vie dans une ambiance qui laisse à désirer, sans se soucier de suivre les cours ; certains y transforment un auditoire pour la préparation et correction de travaux pratiques.

” La plupart de ces garçons et filles que vous voyez là, ils peuvent rester là jusqu’au soir entrain de boire et manger, c’est bon pour nous, ça fait notre affaire, mais c’est inquiétant de constater que ce lieu s’est transformé en un lieu de rendez-vous, le soir vers 17h, vous avez du mal à vous frayer un chemin pour sortir vers colonel Ebeya, des colonnes de véhicules longent cette avenue jusqu’au croisement des huileries, donc plusieurs filles ne viennent que pour attendre leurs rendez vous, c’est vraiment déplorable”, s’est inquiété un tenancier qui a parlé sous l’anonymat.

Qui a autorisé l’ouverture de cette kermesse en plein milieu estudiantin, sur un terrain où les jeunes pouvaient se divertir ?

Toutes ces questions sont restées sans réponse.
Il y a peu, pendant la réhabilitation de certains bâtiments à l’ifasic, plusieurs locaux de l’OCPT ont servi de salles de cours durant des années.
Jadis, les milieux estudiantins étaient considérés comme des havres de paix, à ce jour, églises, marchés, bistrots, débits de boissons sont logés au sein même des certaines universités, un phénomène qui ne favorise pas les étudiants responsables.

Que les autorités puissent voir comment assainir les milieux estudiantins qui sont pollués par ce phénomène.

JP.